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Le blog de Virgile

18 mai 2015

Mes parents se sont séparés quand j'avais 9-10

 

Mes parents se sont séparés quand j'avais 9-10 ans. C'était une séparation assez violente dont je conserve pas mal de souvenirs douloureux : les disputes, le désespoir de ma mère, l'absence de mon père, les mots durs que ma mère avat contre lui.

Leur séparation a été causée par l'adultère de mon père. Pendant longtemps j'en ai énormèment voulu à mon père, au point que je le considérais comme l'antéchrist. Depuis ma haine s'est atténuée. Le temps détruit tout et donc la rancune aussi, j'ai perdu le carburant de ma colère, elle s'est pratiquement évanouïe. Mon père n'a jamais exprimé de culpabilité, de remords, de regrets, il ne s'est jamais excusé du mal qu'il nous a causé.

Il y a eu lui et il y a eu d'autres personnes qui m'ont fait du mal tout en gardant une belle figure : Janis et Louise. De ces expériences douloureuses et ratées j'ai tiré une leçon particulière :

-la douleur est subjective et son importance est sans commune mesure avec la gravité des faits objectifs qui l'ont causé

-le mal causé sans culpabilité ressentie n'est pas un mal

 

 

Je sème des petits cailloux sur mon passage :)

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4 décembre 2012

Trinquons ! aux jours sans fin

Trinquons ! aux jours sans fin

28 septembre 2012

Chornique - La rentrée

 C'est toujours assomé d'alcool que je me trouve vouloir voir un psy. Evidemment, je ne peux pas prendre cette décision maintenant, elle sera abandonné trop vite car je ne peux pas rassembler ma vraie volonté en étant bourré. Mais qui le peut ?

 Pourtant cette certitude : quel bien cela m'apporterait !

 

 Pourtant souvenir des séances de psy déjà passées : le BAPU, 2 séances où j'ai à peine pu parler ; Goodfellow au CMP, ce connard qui me conseillait les électrochocs (bonne blague !) et qui m'a dégouté de cette pratique. Plus tard le Docteur Weil, sans incidence réelle mais au moins douce et compréhensive. Puis les séances du groupe des timides. Des résultats ? Pas sûr.

 

 Je suis content de retrouver les vieux écrits que j'ai laissé sur cette plate-forme. C'était la raison pour laquelle j'ai écrit, et écris encore maintenant. L'acte en lui-même est dérisoire, car ce qui fait vraiment du bien, c'est parler à un autre, physiquement (pas dans une relation virtuelle évidemment). Alors les 3 inconnus qui liront ce message, quel bien peuvent-ils m'apporter ? Non, c'est pour le souvenir, pour la marque, les humeurs différentes, les sentiments récurrents et surtout la tristesse. Tout cela est ma vie ! Pas en entier, pas exhaustivement racontée (le faudrait-il?) mais simplement dite, sans ambages.

 

 

 

 La vérité est celle-ci : j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. j'ai eu mal pendant des années. Je mérite d'être heureux, de profiter de ma condition humaine et de me débarasser de ces souvenirs douloureux, pas par l'oubli mais par la digestion. Un premier pas : trouver un psy sur lequel déverser mes paroles. Dire les choses à une personne, les choses douloureuses et les choses heureuses, quelle bonne idée en vérité!

 

 Une autre qualité de cette écriture : l'émergence du bon en moi. L'acte d'écrire fait remonter les sentiments les plus purs qui motivent mon être. Peut-être ne suis-je pas si détestable ? Peut-être le salut viendra-t-il de moi-même ?

 

 Un chemin long reste à parcourir. Il nécessite de la patience (j'en ai) et du courage. Plus pratiquement, des ressources, matérielles (argent) et temporelles. Mais mes engagements, jusqu'ici, ne m'obligent qu'envers moi. C'est un luxe !

 

 Conclusion : l'outre fragile ne servira qu'à manger et enchaîner nos ambitions d'hier.

j'ai eu mal pendant des années.

14 mai 2012

J'étais au Conservatoire de Lille, et la seule

 J'étais au Conservatoire de Lille, et la seule chose que j'avais à faire était de travailler pour arriver à quelque chose. Je ne l'ai pas fait, je ne me rendais pas compte de la chance que j'avais. J'étais très triste, très seul, je ne me sentais capable de rien. Je regrette.

12 février 2012

Hey les gars ! Les filles ! Les hermaphrodites !

Hey les gars ! Les filles ! Les hermaphrodites ! Les républicains !

 

 On attaque l'everest par le coté le plus facile. Ouest, est? Pas de souci, pas de bigoterie. Free at last ! Free at last !  Thank god we're free at last !

 

 

 Les choses vont plutôt bien. Les choses vont bien. Est-ce que j'attaque un master de droit social ?

 

 Laissez moi répondre à une questyion par une quatre question, que sais-ja de ce qu'il se passe autour de moi ? Les hommes sont-ils débarassés des peines, des forces, des tristesses qui pèsent sans obligation sur leurs épaules ?

 

 Je ne suis pas anarchiste. Je mange au ratelier que je peux, les hommes sont des singes sans otaries flagrantes

 

 

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14 janvier 2012

vIN§

J'ai pris, comme il est dit dans les évangiles, la mine du siècle!

ne soyons pas désordonné, l'humanité nous arrive à plat couvert.

La liberté est une fleur molle ! L'arracher est à la porté de tout homme et l'évider nierai ce qu'il y a de pire.

Prenons ces verres, prenons le vin. Le verbe, la vie ne seront demain que l'espoir écrasé d'aujourd'hui.

3 janvier 2012

Le retour de Virgile !

 Je m'aperçois, simplement, que ça fait 4-5 mois que je n'ai parlé de Louise à personne. Ni à mon père, ni à ma mère, ni à mon meilleur ami, ni à mon médecin, ni à un psy. Pourtant elle est toujours présente à mon esprit.

 Ca fera bintôt un an que j'ai essayé de me suicider d'amour pour elle. Relecture de mon agenda de l'époque : de multiples rendez-vous avec cette psy au CMP, et cet autre au service santé de ma fac. Pas de référence à elle, pas de note à moi-même "oublie-la", "passe à autre chose"... Rien.

 L'année 2011 a donc commencé tragiquement. Ou plutôt de manière dramatique : je revois Louise au tout début de janvier, j'essaye de me suicider dès que j'apprends qu'elle a un copain. Ma TS est suivie d'une période de rapprochement avec mon père qui me fait beaucoup de bien. Je me trouve une copine, Chloé, dès mars, je cartonne aux partiels de mai- juin et je voyage en Europe centrale pendant les vacances. Période molle entre août et novembre, je fins par aller voir mon médecin pour qu'il me prescrive à nouveau des antidépresseurs. Je me met activement à draguer et je trouve une autre copine.

 Je n'ai jamais vraiment cru que de simplement me trouver une copine me permettrait d'en finir avec Louise, même si c'était l'option que tout le monde me pointait du doigt. Je reste confiant dans l'avenir, tant la vie est absolue et que tout peut m'arriver. Il m'arrive pourtant de désespérer devant cette incertitude qui fait la beauté même de mon état : quoi dans un jour, un mois, un an? De plus en plus confiant dans mes capacités, je ferai des choix sages, responsables, extravagants, risqués et droles. Si la liberté n'est pas mon voeu, elle ne sera pas ma peine.

 

Demain, Demain ! Rien ne sera fini.

27 décembre 2010

Pas de perte Pas de gain On ne possède jamais

Pas de perte Pas de gain

On ne possède jamais vraiment rien

20 décembre 2010

Expérience d'un timide

Je marchais dans la rue, rentrant du magasin, quand Arthur m'appela de loin. "Virgile!" Je me retourne il s'approche rapidement de moi, me regarde dans les yeux et me dit "J'ai besoin que tu me prêtes un peu de thunes. Je dois 300 € à un mec à qui j'ai carotte de la beuh. Le gars est énervé. Il avait laissé un paquet de sa beuh quand j'étais à la soirée de Jean-Jacques et la gars il se casse en courant sans son sac! J'avais un peu picolé et Jean Jacques m'a dit que sa copine avait eu un accident. J'étais pompette et à un moment donné Jean Jacques commence à me casser les couilles, il me parlait de mon père et de conneries dans l'entreprise où il avait un stage. Je lui disais de changer de sujet mais il voulait vraiment me prendre la tête ce batard! J'suis allé pisser dans les chiottes et quand j'suis revenu j'ai vu le paquet de beuh j'me suis dit 'allez, c'est pour bibi' j'l'ai foutu dans mon calbar et j'me suis barré. Et le gars est venu sonner chez moi 2 jours plus tard, c'est ma mère qu'a répondu! J'étais en stress surtout que j'avais fumé genre 7 ou 8 pet' avec Victor la veille et vendu 150 grammes à Picsou. Le mec on était à deux doigts de se battre. Je lui ait rendu sa beuh et il m'a fait promettre que je lui rembourserais le reste le soir même. Là j'ai plus rien sur mon compte, je flippe qu'il parle à ma mère si je lui rend pas. Il me manque 150 €, tu crois pas que tu pourrais me les avancer?"

5 minutes auparavant je me demandais quelle sauce je mettrais avec mes tagliatelles, maintenant je dois considérer un prêt pour un pote peu fiable niveau thune. Ca va, mon coeur bat toujours. Mais j'ai déjà pas mal dépensé pour noël, je sais pas où j'en serais dans 3 mois. Cet enfoiré sera à Berlin avant que j'ai le temps de l'appeler. Je soupire. "Mec, j'aimerais t'aider mais tes galères ça serait bien que tu les assumes de temps en temps. Et puis j'suis sur à 60 % que tu me rendras pas ma thune."

Il me regarde d'un air suppliant "J'ai personne d'autre à qui demander, le gars sera chez moi ce soir! Tu peux me faire confiance mec, cette fois c'est important si tu me passes pas l'argent je suis vraiment dans la merde."

J'ai du mal à le regarder dans les yeux "J'suis désolé mec, je peux pas continuer à payer les pots cassés. J'aimerais bien t'aider mais je peux pas. Le gars va dire à ta mère que tu fumes de la beuh, je m'excuse mais t'as 22 ans! Elle s'en remettra, elle sera un peu verte c'est tout." J'ai la voix qui tremble. Arthur avance sur moi : "Putain ça va là, si elle l'apprend elle arrêtera surement de payer l'école, je serai niqué dans mes études, je peux pas foirer une autre année. C'est pas compliqué, on est potes je te rendrai l'argent. Steuplé!"

Je me remet sur le chemin de la maison, j'espère que je marche droit, que mes vêtements sont pas trop laids. J'espère qu'il ne voit pas que je suis à deux doigts de pleurer. Il met sa main sur mon épaule pour que je m'arrète. Je m'appuie contre le mur, lui se tient droit. Je jette un regard vers lui, j'ai l'impression qu'il remplit tout mon champ de vision. Je suis cette petite chose pathétique, dégoutante, il me dit "Ne rends pas ça difficile, tu sais que j'te le demanderais pas si j'étais pas obligé. On est potes, non?"

Je met ma main dans ma poche, je lui tends ma carte de crédit. Il me dit "Qu'est-ce tu fais? On va y'aller à deux." Il est étonné. Je lui écris 7886 sur la main, je prends mes courses et je rentre chez moi. 20 minutes plus tard il sonne à la porte, je ne répond pas, je ne peux pas me lever de mon lit.

7 décembre 2010

Je commence à me dire que je n'ai pas de contrôle

Je commence à me dire que je n'ai pas de contrôle sur cette douleur, mes peurs, mes doutes, mes incapacités. Peut-être alors que je pourrai agir juste pour ce que valent ces actes simples : courir, lire, apprendre, parler... En sachant que rien de ce que je ferai ne m'apportera le bonheur.

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